Directeur sportif de l’Olympique Lyonnais, Juninho a forcément activé la fibre brésilienne dès son arrivée au club.
L’arrivée de joueurs sud-américains a parfait été fructueuse, parfois moins, mais la touche brésilienne continue de se faire sentir sur le marché des transferts. La preuve avec l’arrivée de Henrique, arrière gauche qui débarque du Vasco de Gama, et qui va signer pour trois ans dans les prochains jours. Le défenseur sera le 22e Brésilien de l’OL, mais peut-être pas forcément celui qui fera le plus rêver les supporters. A 27 ans, Henrique arrive en tout cas avec une belle expérience, en raison de 16 ans de présence au sein du club basé à Rio de Janeiro, et dont Juninho est très proche, puisqu’il y a évolué à trois reprises. Le Progrès a en effet enquête sur le profil de Henrique, et les premiers retours confirment qu’il s’agit d’un joueur engagé et besogneux, et pas forcément très technique. Des remarques qu’il a déjà entendues au Brésil, même si cela ne lui faisait pas plaisir.
« Les fans du Vasco l’ont souvent discrédité à cause de son manque de « magie ». Il ne l’a pas bien pris, ça l’a blessé. C’est un joueur très engagé qui donne toujours son maximum pour aider son équipe. Il se plie aux souhaits de l‘entraîneur. Le Vasco est un club qui connaît une crise financière et sportive depuis de nombreuses années. Bien sûr qu’Henrique n’a pas toujours bien joué, mais comme beaucoup. Mais vu qu’il était au club depuis longtemps, les supporters avaient moins de patience et de bienveillance à son égard », a ainsi expliqué Raphael Zarko, journaliste qui suivait Vasco de Gama pour Globo Esporte. Un portrait qui a au moins le mérite de ne pas vendre le rêve de la recrue brésilienne qui va enflammer les stades. Et si cela fait de lui un joueur efficace et solide défensivement, les supporters lyonnais sauront certainement l’adopter comme ils avaient pu le faire avec Rafael. L’ancien de Manchester United avait su marquer les fans par son engagement sans faille à l’OL sur le terrain comme en dehors, même si ses performances sportives étaient souvent très limites.