Une semaine après le grave incident du match OL-OM, la commission de discipline de la LFP travaille sur la sanction qui sera appliquée à l'Olympique Lyonnais.
Les dirigeants de l’Olympique Lyonnais et de l’Olympique de Marseille ont entouré la date du mercredi 8 décembre sur l’agenda, puisque c’est ce jour-là que la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel dévoilera les sanctions à l’encontre du club rhodanien. Après l’agression de Dimitri Payet par un supporter, qui depuis a été condamné à 6 mois de prison avec sursis, les gendarmes du football savent que leur décision sera étudiée à la loupe, le gouvernement étant entré dans la bataille après le chaos engendré par cette agression, mais aussi par l’incroyable attente de près de deux heures avant qu’une décision soit prise dans les couloirs du stade lyonnais. Pour François Ponthieu, avocat, mais surtout ancien président de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion, il est désormais temps que la LFP frappe fort, mais sans faire n’importe quoi, l’essentiel étant que les clubs prennent conscience de la situation et que les supporters ne paient pas tous pour le comportement d’un ou plusieurs voyous.
La réaction de Thierry Henry pendant les justifications de Jean-Michel Aulas 😭 #OLOM pic.twitter.com/gLCfKLJyT8
— Bernard Colas (@BernardCls) November 21, 2021
Dans le Journal du Dimanche, François Ponthieu suggère donc une sanction contre l’Olympique Lyonnais. « A mon avis le club fautif doit être sanctionné de trois points, et le match rejoué avec public au même endroit. Pourquoi privilégier une punition collective alors que le public présent au stade n’est le plus souvent en rien responsable des débordements constatés ? Le recevant pourrait sportivement « récupérer » les trois points retirés en application du règlement, et le visiteur bénéficierait des points qu’il mérite sur le terrain. Et pourquoi donner au club visiteur, dans un championnat qui n’est plus le même qu’à l’époque où les règlements aujourd’hui quelque peu poussiéreux ont été écrits ? Quant à la sanction du match à huis clos, c’est la négation même de ce pour quoi nous aimons ce sport : la ferveur et la passion », explique l’ancien patron de la DNCG, qui milite également pour les interdictions de déplacement des supporters adverses et la fermeture partielle des tribunes « responsables », estimant que les CRS avaient autre chose à faire que « séparer les excités ».