Le timing est comme souvent impeccable pour Jean-Michel Aulas, qui a pris la parole ces derniers jours pour rappeler que son club n’était pas financièrement dépendant d’une qualification européenne.
Un échec sportif ne serait donc pas industriel pour l’OL, si jamais cette saison délicate en championnat devait se confirmer au soir de la 38e journée. Et pendant que le président lyonnais tapait notamment sur l’OM, incapable d’équilibrer ses comptes, OL Groupe a annoncé des chiffres dans le vert pour le deuxième semestre de 2019. Le produit des activités atteint ainsi un nouveau chiffre culminant à quasiment 200 ME : 197,2 ME. Les ventes de Nabil Fékir et Tanguy Ndombélé y sont pour beaucoup, mais les revenus augmentent aussi grâce à la tenue d’évènements au Groupama Stadium, dont la phase finale de la Coupe du monde féminine de football, qui vont directement dans la poche d’OL Groupe.
Des chiffres qui devraient encore augmenter dans quelques mois, car les droits télés ne sont pas encore entrés dans leur nouveau contrat. Mais pour ça, tous les clubs sont concernés. Enfin, preuve de l’envie de développement de l’OL dans les années à venir, l’objectif pour la saison 2023/24 est désormais d’atteindre les 440 ME de produits des activités. Grâce à la vente régulière des pépites du club, aux droits télés et aux évènements qui devraient se multiplier, l’OL a en effet les reins solides, avec un résultat opérationnel de 26,7 ME pour le dernier semestre de 2019.