Lionel Messi reste un incroyable talent, et il essayera avec le PSG de faire plier l'OL ce dimanche. Ludovic Giuly s'est confié au sujet de l'Argentin et de leur époque commune au Barça.
A l’occasion du match de dimanche entre l’OL et le PSG, Lionel Messi retrouvera un ancien coéquipier. Non pas sur le terrain, mais sur le banc de touche puisque Ludovic Giuly est désormais adjoint de Peter Bosz, spécialement en charge des attaquants. Un nouveau rôle qui plait à l’ancienne pépite de l’Olympique Lyonnais, qui s’apprêtait à prendre une année sabbatique dans les pays du Golfe où il avait décidé de s’installer faute de proposition. Le voilà désormais ravi de redonner un peu à son club formateur, ce qu’il a confié au Parisien. « J’ai du caractère, je dis les choses en voulant être le plus juste et le plus franc possible. J’ai fait le plus beau métier du monde en étant footballeur. En tant qu’entraîneur, j’essaie aujourd’hui d’apporter ma joie de vivre car je ne vais pas au bagne. Je pense qu’on peut travailler dans la bonne humeur », a livré celui qui, dans sa carrière de joueur, était souvent le bout-en-train du vestiaire.
Giuly, premier Français à avoir réussi au Barça ?
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Néanmoins, l’attaquant a beaucoup moins rigolé au FC Barcelone quand il a vu arriver un certain Lionel Messi, qui lui a rapidement pris sa place. Un constat imparable pour Ludovic Giuly, qui a au moins eu le chance d’assister à la naissance chez les pros du joueur désormais au PSG, et considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football. « J’ai connu Leo quand il avait 16 ans. Tout le monde le sait, il avait pris ma place, je l’ai vu grandir et devenir le meilleur joueur du monde. La plus belle fierté, c’est d’abord d’avoir été le premier joueur français à réussir au FC Barcelone. Après, bien sûr, c’est aussi une fierté que Lionel Messi ait pris ma place », a reconnu le membre du staff de Peter Bosz, pour qui l’Argentin l’impressionne toujours à 35 ans. Notamment dans sa capacité à changer son jeu pour se montrer toujours aussi décisif, même s’il ne part plus tout seul pour dribbler tout le monde comme ce pouvait être encore le cas il y a quelques années.