Jean-Michel Aulas a été sévèrement rudoyé sur les réseaux sociaux lors du dernier jour du mercato. Certains supporters de l'Olympique Lyonnais étaient particulièrement furieux de la manière dont s'est déroulée la fin de la période des transferts, et surtout l'absence d'un dernier renfort offensif. A ces critiques, le patron de l'OL a répondu dans un communiqué en affirmant que le club rhodanien avait ce qu'il fallait dans son effectif et qu'un recrutement de dernière minute n'était pas impératif. Mauvaise foi pour certains, constat lucide pour d'autres. Mais quoi qu'il en soit, Jean-Michel Aulas a encore une fois eu réponse à tout. Et c'est devenu un art pour le président de l'Olympique Lyonnais comme l'avoue Robert Valette, ancien joueur et éducateur de l'OL, lequel connaît très bien Jean-Michel Aulas.
« Il est loin d'être bête. Il est comme un chat, il retombe toujours sur ses pattes. Même dans une situation compliquée, il sait toujours comment en tirer profit, fait remarquer, dans L’Equipe, Robert Valette, qui avoue que trouver une perle offensive au dernier jour du mercato était mission impossible ou presque. Des buteurs dignes de ce nom, fin août, c'est rare. Or, ce qu'il fallait, c'est un attaquant avec un statut quasi identique à celui de Lacazette pour le soulager ou même l'associer à lui. Est-ce qu'il y avait vraiment la volonté de le faire ? Est-ce que le club avait les liquidités ? Cela aurait peut-être été plus simple en se séparant de Clément Grenier ou de Mathieu Valbuena. Imaginez qu'il arrive quelque chose à Lacazette, les ambitions ne seraient plus les mêmes. Par rapport à ce que montre Fekir, on voit bien qu'il est obligé de tout faire : il est à l'organisation, à la finition. »