Avant de porter le maillot de l’Olympique Lyonnais, Memphis Depay avait effectué une petite pige du côté de Manchester United.
En 2015, alors qu’il venait d’accomplir deux saisons pleines au PSV Eindhoven, Memphis Depay signait à Manchester United contre un chèque de 30 millions d’euros. Convaincu par Louis Van Gaal, qu'il considérait alors comme l'un des « meilleurs entraîneurs au monde », l’international néerlandais a finalement échoué en Premier League, en passant une saison et demi sur le banc, et en ne marquant que sept buts en 53 matchs. La faute à qui ? À Van Gaal surtout, si l’on en croit les dires de l’attaquant de 25 ans.
« J'étais convaincu de pouvoir ajouter quelque chose de plus à Manchester. La créativité. United est l'un des plus grands clubs du monde. Mais pendant des années, ils ont joué au football pour vous endormir. Après avoir perdu ma place dans la formation de départ, j'ai demandé à travailler plus avec l'entraîneur adjoint Ryan Giggs. Après, Van Gaal m’a dit qu'il n'y avait rien de mal avec mon pied gauche et que l'entraînement supplémentaire était un non-sens. Tout était dans ma tête. Cela m'a frappé. De plus en plus, j’avais l'impression que je ne pouvais rien faire de bien selon Van Gaal. Il m’a parlé d’un coach mental. J'ai toujours pensé que je réussirais à United, en étant adapté au football de haut niveau et à ma nouvelle vie en Angleterre. Plus tard, Van Gaal a continué de me parler de son coach mental. Mais je n’avais pas envie de parler à un étranger. J’ai senti que cela poserait un problème si je ne faisais pas ce que Van Gaal m’avait dit. Mais je ne voulais pas faire cela, juste pour faire plaisir au manager. Après mon troisième refus, Van Gaal ne m'a pas parlé pendant longtemps. Et il n'arrêtait pas de me mettre sur le banc », a balancé, dans son autobiographie "Heart of a Lion", Depay, qui a donc su se relever après ce terrible échec à MU en relançant sa carrière à l’OL, où il a marqué 39 buts et délivré 34 passes décisives en deux ans et demi. Désormais, Memphis a tout l’avenir devant lui, à Lyon ou dans un plus grand club, sachant que ses très bonnes performances avec les Pays-Bas ne passent pas inaperçues.