Prêté depuis mars 2021, Camilo ne sera pas définitivement transféré à Cuiaba. Le club brésilien ne souhaite pas lever l’option d’achat pour le milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais.
Un visage méconnu devrait faire son retour à l’Olympique Lyonnais cet hiver. Suite à son deuxième prêt à Cuiaba, Camilo (23 ans) n’y sera pas définitivement transféré. Le club brésilien, où le milieu de terrain était pourtant régulièrement aligné, ne souhaite pas lever l’option d’achat, annonce Globoesporte. Une clause lui permettait de recruter le Gone de manière permanente pour environ 2,9 millions d’euros. Le joueur sous contrat jusqu’en 2024 sera donc à la reprise du club rhodanien, sauf si la direction parvient à lui trouver une nouvelle porte de sortie.
L’Olympique Lyonnais est heureux d'informer le transfert de Camilo Reijers de Oliveira pour un montant de 2 M€ auquel pourra s’ajouter un intéressement de 20 % sur un futur transfert. 🔴🔵
— Olympique Lyonnais (@OL) January 31, 2020
Le communiqué 👉 https://t.co/WdpVoxfdcM pic.twitter.com/ygqK0hlxcy
Sauf surprise, Camilo ne devrait pas intégrer les plans de l’entraîneur Laurent Blanc. Rappelons que l’ancien talent de Ponte Preta n’a jamais disputé un match avec l’équipe première de l’Olympique Lyonnais. Le Brésilien n’a fréquenté que l’équipe réserve avant son prêt à Cuiaba en mars 2021, prolongé d’une saison en janvier 2022. Depuis, Camilo a disputé 78 rencontres avec deux buts inscrits. Ses performances n’ont pas suffi pour convaincre le club auriverde de lever l’option d’achat. Mais la source ajoute que des clubs européens pourraient s’intéresser à son profil.
Camilo avait coûté 2 M€
Nul doute que l’Olympique Lyonnais ne fera rien pour retenir son joueur. Un nouveau prêt pourrait être accepté. Tout comme le transfert définitif de l'élément recruté en janvier 2020 pour deux millions d’euros, plus 20% sur une future revente en faveur de Ponte Preta. On peut parler d’un gros flop pour l’Olympique Lyonnais dont l’ancien directeur sportif Juninho était probablement à l’origine de cette opération. Autant dire que le président Jean-Michel Aulas ne se gênera pas pour pointer du doigt son ex-dirigeant, déjà taclé publiquement à plusieurs reprises depuis son départ.