Courtisé et même tout proche du Stade Rennais lors du mercato estival, Jeff Reine-Adélaïde a finalement été prêté avec une option d’achat à l’OGC Nice.
Désireux de quitter l’Olympique Lyonnais pour avoir un temps de jeu plus conséquent dans un autre club, Jeff Reine-Adélaïde a décidé de relever le challenge niçois. Pourtant, pendant tout le mercato, l'international espoirs français se situait plutôt entre Rennes et le Hertha Berlin. Un revirement de situation expliqué par le fait que l’OL a préféré prêter son joueur à Nice plutôt que de le vendre pour 25 millions d’euros à Rennes, un concurrent direct dans la course au podium. Ce que Jean-Michel Aulas a contesté : « À ma connaissance, nous avons défini un prix qui était le même pour Hertha Berlin, Rennes et pour l’option d’achat de Nice. Rennes a accepté pour d’autres joueurs, et pas pour Jeff. Et c’est Rennes qui a décidé de ne pas le recruter et pas nous qui avons refusé de le vendre ».
De son côté, Florian Maurice a joué la carte de l’apaisement autour de ce dossier sensible. « Franchement, je n'ai aucune colère. Ce que j'ai dit en conférence de presse il y a trois ou quatre jours au sujet de JRA a été repris, déformé. Je n'ai aucune colère vis-à-vis de Lyon. Les discussions ont été très loin avec Jeff Reine-Adélaïde. Malheureusement, il part à Nice et on doit l'accepter. Mais je n'ai aucune rancoeur contre qui que ce soit. Un transfert anti-Rennes ? Non. À partir du moment où on entame des négociations avec un club et qu'ils acceptent les négociations, ça veut dire qu'ils sont vendeurs », a expliqué, sur RMC, le directeur sportif du SRFC, qui ne comprend toutefois pas comment JRA a pu lui échapper alors qu’il avait fait une « offre conséquente d'achat » à l’OL en plus d’avoir l’accord du joueur...