Après une première proposition, l'Olympique Lyonnais était revenu à la charge pour Dimitrios Pelkas avec une offre supérieure. Mais l'OL a compris que l'affaire était bien mal engagée.
48 heures après les premières révélations sur l’intérêt de l’OL pour Dimitrios Pelkas, l’international grec de Fenerbahçe, la presse sambouliote affirmait mardi qu’après une première offre de Lyon jugée insuffisante et refusée immédiatement, Jean-Michel Aulas et Juninho étaient revenus à la charge. Tandis que le club turc, qui devra reverser 20% du montant du transfert au PAOK, réclamait alors 10 millions d’euros pour son milieu offensif de 27 ans, le club de la capitale des Gaules avait fait passer sa deuxième proposition à 7,5 millions d’euros, là encore balayé d’un revers de la main par Ali Koc, le président de Fenerbhaçe. Car il semble que face à l’intérêt de plusieurs clubs européens, le dirigeant turc a revu ses ambitions financières à la hausse.
Le quotidien sportif Fotomac annonce que constatant qu’en plus de l’Olympique Lyonnais, le Rubin Kazan et Naples étaient également dans la course pour celui qui a marqué 7 buts et délivré 8 passes décisives lors du dernier championnat de Turquie, Ali Koc demande non plus 10 millions d’euros, mais 15 millions d’euros. Un tarif qui peut sembler excessif dans la mesure où Dimitrios Pelkas avait été recruté l’an dernier au PAOK pour 1,9ME, mais que le Fenerbahçe semble pouvoir réclamer au moment précis où le mercato estival ouvre ses portes. A ce tarif-là, on voit mal l'OL suivre cette folie inflationniste, même si forcément l'intox fait partie du jeu lors des négociations. Dimitrios Pelkas s'éloigne donc de Lyon, du moins pour l'instant, le marché des transfert ne faisant que débuter.