La baisse de régime du PSG ces dernières semaines, avec un point pris sur les deux derniers matchs, et la montée en puissance de l’OL, qui reste sur trois victoires consécutives, permettent enfin au classement de Ligue 1 d’être serré pour les premières places.
Certes, personne ne doute réellement de la capacité du PSG à accélérer et à laisser tout le monde sur place. Mais tant qu’il y a de l’espoir, des équipes comme Lyon, avec un effectif imposant et aucune coupe d’Europe au programme, peuvent se porter candidat au titre. A l’approche du choc entre le PSG et l’OL qui aura lieu le 13 décembre prochain, Mattia De Sciglio refuse de prononcer le mot « titre », mais le défenseur italien reconnait quand même que l’idée de venir titiller et pourquoi pas dépasser le Paris SG avant Noël le fait saliver. Surtout que le PSG a un petit accent italien qui ne lui déplait pas.
« Je connais Florenzi de la sélection, et depuis les espoirs. Je connais bien Marco Verratti aussi. Le PSG est très fort. Mais on est seulement à deux points et on va faire tout notre possible pour essayer de le rejoindre. Si on a le bon état d’esprit, la volonté de jouer en équipe, d’être bien compact, je crois que l’on pourra faire un bon résultat. L’objectif est de se qualifier pour la C1. On est quatre ou cinq équipes en deux, trois points, et le rendez-vous à Paris sera l’occasion de nous rapprocher. Si on dépasse le PSG, ce sera une belle performance. La saison est encore longue. On est 3e et il faut être ambitieux », a prévenu ans Le Progrès l’ancien joueur de la Juventus, qui a profité de cet entretien pour quand même faire comprendre qu’il avait été déçu par la décision de Rudi Garcia de ne pas le faire jouer récemment à Angers, alors qu’une place dans le onze de départ lui semblait promise en raison des absences.