Mardi en début de soirée, OL-Groupe publiait ses comptes et dévoilait son objectif à l’horizon de la saison 2023-2024 : atteindre les 440 ME de produits des activités.
Dans un large dossier consacré à la santé financière de l’Olympique Lyonnais, le journal L’Equipe s’est penché sur les différents postes de revenus du club. D’ici à 2023-2024, l’OL espère tirer un plus grand bénéfice de sa billetterie, des partenariats et des droits TV. Mais c’est aussi le trading de joueurs qui va avoir un rôle très important dans la progression économique de l’Olympique Lyonnais. Et pour preuve, Jean-Michel Aulas prévoit entre 90 et 110 ME de ventes de joueurs par saison ! Une annonce qui risque de ne pas faire que des heureux dans la capitale des Gaules, où l'on aimerait davantage que Lyon conserve plus longtemps ses meilleurs joueurs.
« L'OL vise entre 90 et 110 M€ de ventes en moyenne par an (88,2 M€ en 2018-2019) en continuant à s'appuyer sur son centre de formation (l'OL était le 3e club formateur d'Europe après le Barça et le Real en octobre 2019), les pépites qui en sont issues comme Ryan Cherki » écrit le quotidien, qui explique par ailleurs que l’Olympique Lyonnais cherche à se construire un réseau mondial de clubs partenaires afin de consolider sa filière brésilienne, dans le but de récupérer les meilleurs jeunes à fort potentiel, puis de les revendre aux cadors européens au prix fort. « Un pari sur la capacité du club à valoriser ses joueurs sur le terrain, ce qui suppose quand même de continuer à y obtenir de bons résultats collectifs » conclut le journal, pour qui l’Olympique Lyonnais devra impérativement continuer à obtenir des résultats sportifs cohérents pour que sa stratégie de trading de joueurs fonctionne. L’exemple à ne pas suivre étant évidemment celui de Monaco, dont l’abus du trading a totalement mis par terre le projet sportif depuis le titre de champion de France…