L'Olympique Lyonnais n'échappe pas à la crise financière provoquée par le Covid19 et OL Groupe pousse le curseur des aides un peu plus loin pour s'en sortir.
Jean-Michel Aulas a beau avoir un business model solide, le président de l’Olympique Lyonnais n’avait pas vu venir la crise sanitaire et ses effets dévastateurs sur le plan économique. Et pour pouvoir se sortir sans trop de dégâts de ce cataclysme, l’OL doit utiliser l’ensemble des leviers mis en place par l’Etat pour aider les entreprises, et donc les clubs de football. Ainsi, ce lundi Le Progrès annonce qu’une grosse partie des 500 salariés de l’Olympique Lyonnais reste au chômage partiel, tandis que l’OL a demandé 90ME et non plus 77ME de prêt garantie par l’Etat (PGE) tout en espérant aussi profiter d’une part du PGE que la Ligue de Football Professionnel a négocié de son côté.
S’exprimant dans le quotidien régional, Jean-Michel Aulas ne cache pas qu’il attend plus des autorités. « Comme le stade est malheureusement fermé, tous les gens qui sont concernés par l’activité foot restent en effet au chômage partiel. Ceux en télétravail vont continuer pour l’essentiel. Et tous ceux qui peuvent revenir, dont le président, vont le faire. On a fait des travaux pour les open spaces, tous les gens qui viennent sont testés. On va redémarrer avec le maximum de protection pour créer une dynamique indispensable au pays (...) On a demandé le prêt garanti par l’Etat, et si on peut bénéficier du PGE de la Ligue, on le demandera car la situation est très grave compte tenu de l’arrêt des compétitions. Ce ne sont pourtant pas des prêts qui vont sauver le foot français, mais des subventions d’exploitation. Il faut réclamer des aides sectorielles, comme l’aviation, le tourisme, l’événementiel… Le prêt va permettre de passer l’échéance de mai juin », confie le président de l’Olympique Lyonnais.