Nombreux sont les clubs français qui comptaient sur le naming pour gagner de l'argent, mais finalement l'Olympique Lyonnais est le seul à vraiment en profiter, même si l'OL espérait mieux.
Jean-Michel Aulas ne l’a jamais caché, lorsqu’il a initié le projet de nouveau stade, à l’époque le Stade des Lumières, il avait toujours en tête l’idée de faire du naming une source de rentrées financières pour l’Olympique Lyonnais. A l’époque, l’économie du football était resplendissante, Mediapro et le Covid étant très éloignés des esprits. D’autres villes ont espéré pouvoir également associer le nom de leur stade à une société privée, mais peu y sont parvenus, à l’image de Lille, ou s’ils y sont parvenus c’est à un tarif très éloigné des rêves initiaux. Comme l’explique Anthony Alice, sur le site Ecofoot.fr, l’OL est finalement la seule formation à avoir tiré son épingle du jeu, même si Jean-Michel Aulas a revu ses ambitions à la baisse. Mais le patron de Lyon peut tout de même se réjouir du deal signé, et récemment prolongé, avec Groupama.
Car le club rhodanien empoche tout de même 5,5 millions d’euros par saison. « Entre 8 et 10 ME par saison. C’est la somme qu’espérait « secrètement » atteindre l’Olympique Lyonnais en cédant les droits de naming de sa nouvelle enceinte inaugurée en janvier 2016. Malheureusement, le club rhodanien ne parviendra jamais à atteindre une telle somme. Ayant finalement conclu un accord avec Groupama RAA à l’entame de la saison 2016-17, l’accord de naming récemment prolongé est aujourd’hui évalué aux alentours de 5,5 M€ par saison (…) Le club rhodanien n’est pas à plaindre : il dispose bel et bien du contrat le plus richement doté de l’Hexagone », fait remarquer le spécialiste qui rappelle que le groupe Accor ne débourse que 4,15ME par an pour donner son nom à la salle de Bercy.