Tandis que du côté du Paris Saint-Germain on regrette le fait que la FFF lui impose de jouer dimanche contre Lyon, Jean-Michel Aulas n'a aucun état d'âme après le 6-1 mis au PSG.
Le football féminin français sort d’une sacrée semaine qui avait commencé par deux victoires de prestige pour l’OL et le PSG en Ligue des champions face au Bayern Munich et au Real Madrid, et qui s’est terminée par la claque mise par la formation lyonnais à son rival parisien (6-1). Bien évidemment, c’est surtout l’extra-sportif qui a valu l’intérêt du grand public, et l’affaire qui a valu 36 heures de garde à vue, pour rien d’Aminata Diallo, laquelle était soupçonnée d’avoir manigancé l’agression d’une de ses coéquipières du PSG et de l’équipe de France. Suite à cela, les dirigeants parisiens ont demandé à reporter le match, sentant bien que privés de ses deux joueuses et avec un vestiaire sous le choc, le Paris Saint-Germain risque une rouste XXL. Et c’est ce qui s’est produit, puisque la FFF n’a pas voulu changer la date de cette affiche majeure du football féminin en France. Relativement discret actuellement, il n’a notamment par réagi à la claque prise par l’OL dimanche dernier à Rennes, Jean-Michel Aulas a jubilé après ce triomphe de son équipe féminine.
Aulas a vu une belle publicité pour la D1 féminine
Pour le président de l’Olympique Lyonnais, seule la victoire est belle. « C’est plus que le bonheur. Il y a une forme de sérénité qui a transformé un match à fort enjeu, en quelque chose d’inéluctable. On a vu dérouler tous les principes de Sonia Bompastor, qui ont été appliqués à merveille. On est très heureux ce soir. Et toujours malheureux pour ceux qui perdent. Mais c’était une grande soirée pour le football féminin. Il y a eu des buts, de l’intensité, une énergie incroyable », s’est réjoui Jean-Michel Aulas, qui estime que ce 6-1 a fait la promotion du football féminin. A voir si cela se confirmera sur la durée.