Cela a été l’un des feuilletons de l’été en terme de recrutement, avec un cruel échec au bout.
L’Olympique Lyonnais a rapidement ciblé Facundo Pellistri pour renforcer son secteur offensif, avec un joueur prometteur, peu connu en Europe, et capable d’apporter du sang neuf à une attaque qui en avait bien besoin. Les négociations ont débuté rapidement, mais se sont également compliquées avec le temps. Le montant de l’achat, les bonus, la libération du joueur, puis son arrivée repoussée en janvier, tout a été très compliqué malgré les efforts de Juninho pour boucler l’affaire. Et quand tout semblait enfin prendre forme, Peñarol ayant compris que l’OL voulait sérieusement Pellistri, un nouveau venu a tout chamboulé. Manchester United est arrivé et, en quelques jours à peine, à poser 10 ME sur la table pour faire venir l’Uruguayen. Le montant du transfert a pesé, mais aussi la présence d’un certain Edinson Cavani dans les rangs de Manchester United.
Le joueur a révélé lors de son premier passage devant les médias que le simple fait de pouvoir évoluer en Premier League lui avait fait oublier les autres solutions, et notamment celle de Lyon. Pas de regrets donc ? Pas pour Bernard Lacombe, ancien conseiller du président Jean-Michel Aulas à la retraite désormais, et pour qui son club ne pouvait tout simplement pas lutter dans ce dossier. « C’est dommage mais dès que Manchester se met sur un dossier, il est impossible de lutter », a balancé dans Le Progrès l’ancien attaquant, entraîneur et dirigeant de l’Olympique Lyonnais, pour qui Lyon n’a absolument rien à se reprocher dans cette affaire. Le forcing effectué pendant des semaines n’a en tout cas pas payé, et les suiveurs de l’OL regarderont quand même avec une certaine attention la suite de la carrière de Facundo Pellistri.