Une semaine après avoir laminé Bordeaux (6-1), l'Olympique Lyonnais a balayé Montpellier (5-2), tout cela dans un climat très tendu. A l'OL, on se demande si l'heure n'est pas venue de reprendre le pouvoir au Groupama Stadium.
À l’occasion de la réception de Bordeaux, dimanche dernier, les Bad Gones, principale association de supporters lyonnais, avaient décidé de boycotter le stade de l’OL, laissant la formation de Peter Bosz se débrouiller toute seule. Et le moins que l’on puisse dire est que Lyon s’est plutôt bien débrouillé puisque les Girondins sont repartis avec un 6-1 dans la musette. Mais après la défaite à Brest, le Groupama Stadium était de nouveau bien rempli, les deux virages ayant été remplis, même si cela s’est surtout traduit par des sifflets et une véritable bronca contre Karl Toko Ekambi.
Cela ne s’est pas arrêté là, puisqu’en réaction à cela, le reste du stade a choisi le camp de l’attaquant camerounais plutôt que celui des virages. Dans ce chaos, Jean-Michel Aulas a lui fermement soutenu son joueur, et reconnu que ces soucis avec des supporters pourraient même l’inciter à jeter l’éponge. Une menace du président de l’OL qui a évidemment fait réagir au moment où OL Groupe pourrait accueillir très rapidement de nouveaux investisseurs.
L'OL, c'est 11 buts et deux victoires en mode « sans Ultras »
Création du groupe des bad gones 87 : 1987
— Lyon&Basta❤💙 (@Lyon_Basta) April 23, 2022
Moyenne d'âge de l'effectif 2021/2022 de l'olympique lyonnais : 26 ans soit 1996
Ils étaient là avant vous ils seront là après vous maintenant CASSEZ VOUS pic.twitter.com/TJ6oXPHNhC
Tandis que certains supporters ont justifié, sur les réseaux sociaux, l’attitude des Bad Gones à l’encontre de Karl Toko Ekambi, du côté du quotidien Le Progrès, on a jeté un pavé dans la mare et remis en cause le comportement des Ultras lyonnais cette saison. « Le point de non-retour n’est pas loin d’être franchi entre l’OL et ses fans les plus ultras. Des fans qui sont quand même à l’origine du match rejoué et du point de pénalité devant l’OM , ainsi que de l’élimination sur tapis vert en coupe de France. Même si ce ne sont pas les mêmes impliqués à chaque fois. Le poids des kops auprès de l’OL pose question. Et l’on voit bien que le reste du stade n’accepte plus ces débordements. La réaction du club sera intéressante à observer. Au fait, en deux matchs sans le soutien de leurs kops, avec un public familial, les Lyonnais ont inscrit onze buts pour deux larges victoires », fait remarquer le quotidien régional. Il sera d'ailleurs intéressant de regarder les événements à venir lors de la demi-finale aller de Ligue des champions féminine qui se joue ce dimanche au Groupama Stadium entre l'OL et le PSG.