Lyon jouera contre la Juventus un ticket pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Jean-Michel Aulas rêve tout éveillé d'un succès final de l'OL.
A ce stade de la saison, le bilan de l’Olympique Lyonnais est mauvais. Mais l’OL version Rudi Garcia a pourtant l’occasion de réussir une incroyable performance puisque le club rhodanien est en finale de la Coupe de la Ligue et peut espérer rejoindre le Final 8 de la Ligue des champions. Une semaine après avoir défié le Paris Saint-Germain au stade de France, Lyon fera le court déplacement à Turin pour tenter de défendre son avantage (1-0) du match aller contre la Juventus. Si l’OL réussit ce premier exploit, il pourra alors rêver plus haut, la phase finale de la C1 étant cette année en mode ultra-rapide. Même si éliminer la Juventus de Cristiano Ronaldo ne sera pas une partie de plaisir, Jean-Michel Aulas veut y croire. Et après, le président de l’Olympique Lyonnais ne s’interdit aucun scénario, même s’il reste d’une lucidité absolue. Invité de RMC, JMA a reconnu que 2020 pouvait rester dans l’histoire de l’OL.
« Est-ce que je pense qu’on peut gagner la Ligue des champions? Je n’y crois pas. Mais je sais que le foot est fait de très belles histoires, de mômes qui sortent du quartier et qui réussissent à devenir internationaux et à jouer dans de très grands clubs parce que l’OL leur a donné leur chance. Si on doit la gagner dans les années qui viennent, il faut tout mettre cette année parce qu’il reste très peu de matchs, a confié le président de l’Olympique Lyonnais persuadé que le scénario historique de cette année 2020 peut permettre à l’OL d’aller au bout de son incroyable rêve européen. Il y a ce process de qualification, en passant par la Juve, à qui il arrive aussi de perdre des matchs. Le fait que ce soit à huis clos, le fait d’avoir gagné le premier match concernant la Juve et le fait qu’on soit dans un dispositif sur un match sec sans aller-retour, fait qu’on n’a jamais eu autant de chances qu’aujourd’hui de la perdre mais aussi de la gagner. Il faut être pragmatique. Si on doit rêver, il faut qu’on rêve tous ensemble. Pendant la bataille pour faire reprendre le championnat, j’étais persuadé qu’on allait reprendre. Il faut se mettre aujourd’hui dans l’idée de pouvoir faire un truc, ça permettrait de compenser la déception immense concernant l’arrêt du championnat. »