Comme l'ensemble du staff de Rudi Garcia, Gérald Baticle sera en fin de contrat à l'issue de cette saison. Et si l'Olympique Lyonnais décide de faire appel à un autre entraîneur, il devra peut-être faire ses valises après dix ans de bons et loyaux services.
Gérald Baticle commence à faire partie des meubles au sein du club rhodanien. Débarqué à l'OL en mai 2011 à la demande de Rémi Garde, le futur entraîneur d'alors, l'ancien joueur de L1 est arrivé en tant qu'entraîneur des attaquants et superviseur des adversaires. Depuis, son rôle a évolué à Lyon. Avec Bruno Genesio, Baticle était même devenu adjoint principal, comme avec Sylvinho. Mais depuis la venue de Rudi Garcia fin 2019, il a repris une place dans l'ombre, derrière Claude Fichaux. Un joli parcours qui le marque au fer rouge.
« J'ai duré parce que je me suis adapté »
« Je suis fier de mon parcours à l'OL car on ne reste pas aussi longtemps comme ça dans un club de ce calibre, en prolongeant plusieurs fois et avec cinq entraîneurs numéro un différents. J'ai vécu de belles épopées, gagné deux trophées (une Coupe de France, un Trophée des Champions), et partagé beaucoup d'émotions avec les Lyonnais, jusqu'à ces deux demi-finales de Ligue Europa (2017) et de Ligue des Champions (2020). Les moments négatifs ? Ce sont tous les jours de défaite... J'ai duré parce que je me suis adapté, même si ce n'est jamais simple de travailler avec d'autres personnes. Cela nécessite des efforts, mais sortir de son confort est une richesse au final. Les spécificités de l'OL ? Le fonctionnement lyonnais, 'JMAesque' si je puis dire, qui fait que quand ça va moins bien, les choses ne traînent pas. On est dans l'analyse, la remise en question, la gestion de crise pour en sortir et se réinventer », a lancé, sur Le Progrès, le technicien de l'OL, pour Jean-Michel Aulas est toujours le boss de l'OL en dépit des années qui passent. Maintenant, Baticle, Aulas, Garcia et tout le club rhodanien espèrent recevoir un joli cadeau en fin de saison, avec un titre de champion de France, celui que Lyon attend depuis 2008...