A l'approche du match entre le PSG et l'OL, ce n'est clairement pas la première place du championnat de France qui se joue. Et pourtant, Lyon en aurait les moyens...
Comme souvent avec l’Olympique Lyonnais, les chiffres peuvent être vus de manière différente selon que l’on soit déçu par le rendement de l’équipe, ou plus optimiste en fin de saison. En mode Jean-Michel Aulas, l’OL peut se féliciter d’être encore en course dans toutes les compétitions, ce qui n’était plus arrivé depuis longtemps à ce moment de la saison. Mais sur le terrain, il faudra un énorme exploit pour accrocher la Juventus Turin en Ligue des Champions, et surtout, la situation en championnat est préoccupante. Malgré le surplace des autres candidats au podium, l’OL n’avance pas et le dernier enchainement avec une défaite à Nice et un nul à domicile contre Amiens le démontre. Alors, avant de défier le PSG au Parc des Princes, le positionnement est peu flatteur. Et pourtant, selon Le Progrès, il s’agit bien là de la seule affiche qui vaille le coup en Ligue 1, entre les deux clubs encore en course en Ligue des Champions. Discutable, mais le journal régional l’assure pourtant.
« 25 points séparent aujourd’hui les deux équipes, et plus personne à Lyon, ne s’attarde là-dessus. Sur le devant de la scène depuis deux décennies, l’OL a reculé. Récupérer la 3e place au bout d’une saison mal ficelée depuis le début, est déjà assez difficile comme ça. Pourtant, et c’est tout le charme du club cher au président Aulas, les ressources n’y sont jamais totalement taries. L’OL est encore le seul club français capable de s’asseoir à la même table que le PSG. Tous deux vont disputer les 8es de finale de la Ligue des Champions puis se retrouveront en finale de la Coupe de la Ligue, le 4 avril. Pour la Coupe de France, il est encore trop tôt pour prendre rendez-vous, mais l’espoir fait vivre et c’est déjà beaucoup », écrit ainsi Jean-François Gomez, journaliste au Progrès. Si l’OL possède en effet un potentiel indéniable, le rivalité ne saute pas aux yeux, surtout au cours de cette saison où Lyon ne fait plus peur à grand monde en Ligue 1.