Ces dernières années, l’OL a recruté beaucoup de joueurs en post-formation à l’image de Camilo, Jean Lucas ou encore Griffiths.
Le but de la manœuvre est évidemment de recruter des jeunes talents à fort potentiel à moindre coût dans l’espoir de les revendre des millions d’euros quelques années plus tard. Sous la houlette de Florian Maurice, cette pratique a connu un véritable succès avec Ferland Mendy (Real Madrid) ou encore Tanguy Ndombele. Mais ces dernières années, l’OL est moins en réussite dans ce domaine. Dans les colonnes de L’Equipe, le directeur du football lyonnais Vincent Ponsot a évoqué la stratégie de l’Olympique Lyonnais sur le marché des transferts au sujet des jeunes joueurs à fort potentiel. Pour le bras droit de Jean-Michel Aulas, il est nécessaire de pratiquer une forme de trading mais de manière raisonnable afin de ne pas déséquilibrer l’équilibre salarial du vestiaire.
« A un moment, on a trop fait de post-formation »
« On a pu saisir des opportunités au niveau de la post-formation, et cet aspect a pu provoquer une inflation salariale. Comme on ne pouvait pas accepter une trop grande différence avec les joueurs formés, cela nous a amenés à revoir notre position vis-à-vis d'eux. Mais cela nous a aussi amenés à être plus vigilants sur des recrutements post-formation, et revisiter notre équilibre entre les joueurs recrutés à cet âge-là et les joueurs formés. À un moment donné, on en a peut-être un peu trop fait. Donc on en fait moins, et il y a un certain nombre de joueurs formés qui, du coup, ont eu des salaires plus importants (…) Après, quand on va chercher un joueur à l'extérieur, c'est dans un contexte de concurrence, et la concurrence mène à l'inflation » a commenté le directeur du football de l’OL dans les colonnes du journal L’Equipe à trois mois de l’ouverture du mercato estival.