D’une affaire à l’autre, le timing est parfois surprenant. A l’heure où Jean-Michel Aulas se plaint du montant « indécent » des indemnités que va donner le PSG à Laurent Blanc pour son limogeage, l’Olympique Lyonnais a définitivement gagné son procès contre Claude Puel. Après la première instance puis l’appel, l’ancien manager général de l’OL était allé en cour de cassation pour récupérer des indemnités de licenciement à la suite de sa rupture de contrat pour faute grave, qu’il contestait. Le club rhodanien a communiqué la décision de justice ce mercredi, avec une nouvelle victoire pour « l’institution ».
« La Cour de Cassation a rendu ce jour un arrêt mettant un terme définitif aux procédures initiées par Monsieur Claude Puel après la rupture de son contrat pour faute grave.
La Cour de Cassation a rejeté l'intégralité des arguments avancés par Monsieur Claude Puel, confirmant ainsi de manière définitive l'arrêt rendu le 10 février 2015 par la Cour d'Appel de Lyon qui confirmait lui-même le jugement du Conseil des Prud'hommes de Lyon du 27 mars 2014.
Le montant des demandes de Monsieur Claude Puel licencié de l’Olympique Lyonnais pour faute grave en 2011, s’élevait à près de 7 millions d'euros.
L'Olympique Lyonnais exprime sa satisfaction de cette décision qui le conforte dans son bon droit et démontre que le droit social s'applique également au milieu du football et notamment aux entraîneurs, ce qui est essentiel dans un contexte économique de rigueur », a fait savoir l’OL. Pour mémoire, Claude Puel avait perdu son premier procès aux Prud’hommes, ces derniers estimant que la non-réponse de l’entraineur à certains mails de son président correspondait à une « insubordination caractérisée ».