Ces dernières années, l'OL a progressivement glissé au classement de Ligue 1. Une chute due à des soucis sportifs, économiques mais aussi à des problèmes de mentalité. Dejan Lovren en est conscient et veut changer cela.
En dix années, l'OL a bien changé et rien de mieux que Dejan Lovren pour le constater. Le défenseur central croate est revenu dans un club aux infrastructures toutes neuves avec le Groupama Stadium et le centre d'entraînement sorti de terre récemment. Mais, les changements n'ont pas été que positifs à l'OL. Quand Lovren est parti en 2013, le club rhodanien ne pouvait concevoir une saison sans Ligue des champions. Depuis, les Lyonnais sont presque habitués...à ne pas disputer cette compétition. Cela fait trois exercices de suite que c'est le cas, et cela fera probablement quatre en fin de saison. L'OL, neuvième actuel, serait même heureux de jouer la Ligue Europa la saison prochaine.
À l'OL, Lovren à fond dès l'entraînement !
Une baisse d'ambition qui se ressent dans l'équipe lyonnaise. Les observateurs et les supporters pointent souvent le manque de volonté de certains joueurs et plus précisément une haine de la défaite inexistante. Une situation inconcevable pour Lovren, lequel a gagné la Ligue des champions avec Liverpool et a connu deux fois le podium avec la Croatie en coupe du Monde. De retour depuis janvier dernier, le défenseur a vu la mentalité de certains de ses coéquipiers et s'est juré de les remettre sur le droit chemin.
Dejan Lovren avait laissé l'image d'un défenseur très prometteur mais encore perfectible lors de son premier passage à l'OL (2010-2013). Dix ans plus tard, il est revenu mature, transformé, et son expérience a stabilisé l'équipe de Laurent Blanc. https://t.co/uFxHUzNIfq pic.twitter.com/KCa7yaWb98
— L'ÉQUIPE (@lequipe) March 4, 2023
L'Equipe rapporte notamment une conversation qu'il a eu avec son ancien partenaire à l'OL, le Serbe Milan Bisevac. Il y explique la motivation adéquate pour un footballeur de haut niveau. « Le Croate, qui a signé jusqu'en 2025, n'est qu'au début de sa mission, il le sait, dans un club dont le refus de la défaite s'est étiolé au fil des années. Je l'ai encore eu au téléphone il n'y a même pas deux semaines et il m'a dit qu'il fallait reconstruire. Qu'il fallait retrouver cette envie de tout gagner, même les entraînements. » », indique le journal sportif. Une exigence nécessaire alors que l'OL doit arracher sa place en coupe d'Europe, via le championnat mais surtout avec la coupe de France. Un discours logique émanant du leader de vestiaire voulu et apprécié par Laurent Blanc.