Anthony Lopes a connu une saison 2016-2017 agitée, entre sa blessure à Metz après avoir été la cible d'un pétard venu des tribunes, les graves incidents à Bastia, ou bien sa suspension suite à un coup de crayon vengeur contre l'AS Saint-Etienne. Mais c'est juré, le gardien de but de l'Olympique Lyonnais a retenu les leçons de toutes ces histoires et dans Le Progrès, il affirme avoir tout mis en oeuvre pour ne plus se retrouver dans des coups tordus. Même s'il estime que tout ne lui est pas imputable, Anthony Lopes veut progresser dans ce domaine.
« J’ai eu pas mal d’incidents extra-sportifs. J’ai eu une année un peu agitée. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même sur certaines choses. Et d’autres, où c’était un peu dans l’abus. J’accepte tout ça, car on est très médiatisé. Mais j’arrive à un moment de ma carrière où je dois vraiment montrer que j’ai progressé à tous les niveaux. Les erreurs que j’ai pu faire m’ont fait mûrir. Des trucs comme le feutre sur le maillot (visant à cacher le nom de l’ASSE), c’est une faute de ma part. Maintenant, on est en danger avec les réseaux sociaux. La liberté d’expression… On n’a plu le droit de… On ne peut plus rien faire, on a les pieds et les mains liés. Il faut se prêter à ce nouveau mode de vie. Alors qu’avant, ce n’était pas ça. J’ai une personnalité à l’ancienne. Il faut que je me mette à niveau, explique, dans le quotidien régional, le gardien de but de l’Olympique Lyonnais, qui pense savoir pourquoi il est souvent ciblé par les fans adverses. Je suis pas mal visé parce que je fais partie d’un groupe de supporters à Lyon. J’ai du caractère. Alors, c’est vrai, que passer un certain seuil d’insultes et de menaces pour tout et pour rien, devient compliqué. J’ai beaucoup bossé là-dessus pendant la préparation. C’est vrai que lors du dernier match amical contre Montpellier, c’était déjà assez agité (…) Mais c’est là où je pense avoir franchi des paliers. Je reste concentré sur mon jeu, mon match, mes coéquipiers et j’oublie ce qu’il y a autour du terrain. »