De moins en moins présents à l’extérieur en raison des interdictions de déplacement, les groupes de supporters conservent néanmoins une certaine puissance sur la politique de leur club.
Cela s’est vu récemment au PSG, où le CUP a réussi à faire plier le club qui a décidé de mettre fin au contrat avec une société de sécurité qui posait visiblement problème aux fans locaux. Les évènements touchent quasiment tout le monde à un moment, avec les débordements à Lille quand les résultats n’étaient pas là, les exigences des fans de l’OM, la guerre entre ceux de Bordeaux et un de leurs dirigeants, etc… A Lyon, la situation est comparable, avec notamment la vendetta contre Bruno Genesio, ou les insultes et sifflets contre Marcelo. Le stadium manager de l’OL avoue qu’il n’y a qu’un seul remède pour calmer tout ça.
« Il n'y a pas de football sans supporters. Si on veut des stades pleins, ça passe par certains compromis. Quand les résultats sportifs sont là, le rapport de force est un peu plus en faveur du club et quand ça va moins bien sur le terrain, on est obligés de plus écouter la contestation », affirme Xavier Pierrot dans L’Equipe. Une victoire pour tout faire oublier, cela marche peut-être à l’OL, mais pas partout. Les bons résultats au PSG, à l’ASSE ou à l’OM n’ayant par le passé pas empêché les supporters de grogner ouvertement quand un sujet leur paraissait plus important.