Suite à l'agression d'un supporter du Canet-en-Roussillon, après un match de Coupe Gambardella, l'OL veut tout faire pour retrouver les fautifs et les associations s'y mettent.
Jean-Michel Aulas l’avait confié après les graves incidents intervenus pendant le match de Coupe de France entre le Paris FC et l’Olympique Lyonnais, la tolérance zéro serait désormais de mise du côté du club rhodanien, lassé de voir que l’OL était souvent dans les mauvais coups. Déjà exclu de la Coupe de France cette saison, Lyon est sous la menace d’une sanction similaire pour 2022-2023 si de nouveaux soucis provoqués par des Ultras de Lyon sont constatés. Et cela tombe mal, le week-end dernier, après un match de Coupe Gambardella gagné par l’OL au Canet-en-Roussillon, un jeune garçon qui avait pour seul tort de porter un pull aux couleurs de l’Olympique de Marseille s’est littéralement fait tabasser et dépouiller. Forcément, l’affaire a fait grand bruit, et le président de l’OL a rapidement pris contact avec les dirigeants du club des Pyrénées-Atlantiques et les parents d’Alexandre Bonneau, le garçon de 16 ans touché aux dos, au cou et à la tête. L’OL a apporté tout son soutien à la victime, et a prévenu que l’Olympique Lyonnais ne laisserait pas le dossier comme cela et allait se porter partie civile afin de faire punir les coupables.
Lyon veut frapper de plus en plus fort contre ceux qui salissent le club
Merci à @OL, @JM_Aulas, @DelclosJ et @canetRFC qui mettent tout en oeuvre pour identifier les coupables de mon agression. Merci également à mon club de cœur, l'@OM_Officiel et @JacquesCardoze, qui me soutiennent dans ce moment difficile.
— BONNEAU ALEXANDRE (@BONNEAUALEXAND5) February 23, 2022
Tandis que, selon L’Equipe, Jean-Michel Aulas a proposé à la jeune victime d’être l’invité de Lyon lorsque le club rhodanien jouera son match contre l’OM au Vélodrome le 1er mai prochain, de même le club rhodanien prendra à ses charges les effets qui lui ont été volés pendant l’attaque. Mais Lyon va également laver son linge sale, et tente de faire identifier les agresseurs en se servant de photos du parcage monté à la hâte dans le stade du Canet-en-Roussillon, cette cinquantaine d’Ultras de l’OL n’ayant pas prévenu Lyon qu’un déplacement était prévu. Ces fans seraient issus du Virage Sud, et selon des témoignages, plusieurs étaient dans un état d’ébriété avancé. Visiblement mécontents d’être encore pointés du doigt, les responsables du groupe Lyon 1950 ont décidé d’aider l’Olympique Lyonnais à trouver qui sont les agresseurs et à les virer manu militari de leur association. De son côté, la victime a tenu à remercier l'ensemble des clubs et des dirigeants, notamment Jean-Michel Aulas, ainsi que l'Olympique de Marseille venu aux nouvelles.