La grogne grimpe à l'OL, mais les joueurs et Jean-Michel Aulas sont décidés à ne pas calmer le jeu avec les supporters.
L’Olympique Lyonnais vit une saison décevante, une de plus où les objectifs n’ont pas été remplis. Longtemps considérée comme la compétition salvatrice, l’Europa League s’est terminée sur un fiasco avec la lourde défaite à domicile face à West Ham. La Coupe d’Europe ne pouvait donc plus cacher les errements en championnat, et les choses ont dégénéré à plusieurs reprises avec les supporters. Des banderoles très dures, des actions en dehors du stade notamment auprès du bus des joueurs, des sifflets et des insultes, sans compter les incidents contre l’OM ou face au Paris FC en Coupe de France, Jean-Michel Aulas a récemment exprimé son ras-le-bol devant ces fans qui se croient tout permis à ses yeux. Le président emblématique a même fait comprendre qu’il était capable de tout lâcher, tant les supporters ne supportent plus, mais pensent réellement qu’ils ont leur mot à dire dans la politique de leur club. La position d’Aulas n’est en tout cas pas partagé par celui qui est souvent son contradicteur dans le milieu lyonnais.
Toko-Ekambi doit s'excuser
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Nicolas Puydebois, ancien gardien lyonnais désormais consultant pour Olympique-et-Lyonnais, ne voit pas les supporters comme de simples pantins venus pour taper dans les mains et chanter peu importe ce qu’il se passe sur le terrain. « Dire de venir juste pour supporter, c’est insupportable. Qu’ils chantent et qu’ils ne nous emmerdent pas, ce n’est pas entendable, je suis désolé. Je suis d’accord qu’il y a un eu un point de moins à cause des supporters mais c’est plus facile d’externaliser l’échec. Face à Brest, les supporters n’étaient pas là et ils ont perdu quand même. On n’assume pas ses responsabilités, on a honte de s’excuser alors que ce serait tout à l'honneur de Toko-Ekambi », a livré le consultant lyonnais, pour qui les joueurs devraient donc demander pardon aux supporters pour obtenir la paix. Ce n’est clairement pas la tendance à l’OL, où le vestiaire reste soudé, et préfère la fronde avec leur public plutôt que d’essayer de le brosser dans le sens du poil. Cela n’a pas trop mal marché, avec deux larges victoires contre Bordeaux (6-1) et Montpellier (5-2) depuis que le Groupama Stadium gronde…