Tout comme les joueurs, les entraîneurs des clubs de Ligue 1 sont désormais notés après chaque match. Novice dans la profession, Pierre Sage n'a rien à redire à cette notation.
Pendant longtemps, seuls les footballeurs avaient droit à une note dans les médias, un exercice dont certains se moquent éperdument, tandis que d'autres en font une vraie affaire d'état et s'en agacent. Mais il n'y a plus de jaloux, puisque les entraîneurs ont aussi droit à une note et au classement qui va avec. Et forcément, lorsque c'est un quotidien aussi puissant que L'Equipe qui vous note, alors il est difficile de ne pas y jeter un oeil. Surtout lorsqu'on débute sur le banc d'un club aussi médiatique que l'Olympique Lyonnais. Pour sa première saison comme entraîneur de l'OL, Pierre Sage pourrait ne pas trop se focaliser sur ce que les journalistes disent de son travail après chaque match. Mais finalement, le coach lyonnais admet qu'il regarde tout de même cela de près.
Pierre Sage consulte son bulletin de notes
🗨 « Plus on enchaine des choses positives, plus la suite a des chances d’être positive » 👍
— Olympique Lyonnais (@OL) March 28, 2024
🎙 En conférence de presse avant la réception de Reims, Pierre Sage évoque l’enchainement Championnat-Coupe !
🗞 Les meilleurs déclarations de notre coach avant #OLSDR 👇
Répondant au quotidien sportif, le technicien de l'Olympique Lyonnais assume le fait d'être attentif aux jugements portés à ses prestations sur le banc. « Oui, je lis les notes. Est-ce que les journalistes sont légitimes à le faire? Oui complètement. À vous de définir les critères en fonction des postes, du temps de jeu. J'imagine qu'il y a des critères qui vous amènent à évaluer les joueurs sur leurs performances. J'imagine que c'est aussi la décision d'une personne ou de quelques personnes qui discutent ensemble. C'est toujours discutable, au même titre que je me fais noter, pas que par les journaux, quand j'aligne une équipe, que je fais des changements (...) Ma famille proche me montre celles qui sont bonnes. Mes détracteurs se réjouissent des autres ... Je n'échange pas trop sur le sujet mais je sais que quand on nous offre des bonbons ou des œufs de Pâques - c'est la période - on est plutôt content. Et les autres, on essaye de les oublier », avoue Pierre Sage, qui admet également qu'il se juge plus sévèrement que les médias après chaque match. Comme quoi.