Les sanctions sont tombées ce mercredi après la bagarre de fin de match entre les joueurs de l’AS Monaco et de l’Olympique Lyonnais.
Excédés par la défaite concédée en supériorité numérique qui les éloigne de la possibilité d’être champion de France, les joueurs de la Principauté ont pété les plombs notamment les plus jeunes, Pellegri et Geubbels. Pourtant, deux membres de l’OL ont reçu un carton rouge, les défenseurs Marcelo et De Sciglio. Après la réunion de la commission de discipline, son président Sébastien Deneux a confirmé la tendance vue à Louis-II, à savoir que Clément Turpin avait dégainé des rouges à tout-va, mais que les Lyonnais n’avaient pas fait grand-chose dans cette histoire. Le décorticage des images vidéos a en tout cas permis d’étayer la thèse de Jean-Michel Aulas, persuadé que son équipe est tombée dans un traquenard au coup de sifflet final.
« Pour Marcelo, il n’y a en fait pas grand-chose à lui reprocher. Il n’y a pas de comportement violent à proprement parler qui peut être retenu contre lui. C’est pour cela que l’on est sur la sanction minimale. Pour De Sciglio, on a considéré, après analyse des images, que s’il s’est retrouvé au milieu de la cohue, il n’a porté aucun coup. Et qu’il avait plus subi, même si au tout début on le voit échanger vertement avec un Monégasque. Il n’a jamais répondu par de l’agressivité au cours de l’échauffourée. Pellegri, lui, bouscule une personne et a un état d’excitation important. Enfin, Geubbels prend la sanction la plus sévère parce que l’on a considéré qu’en venant dans la mêlée, il a manifesté, de manière très nette, le plus d’agressivité. On retient pour lui un comportement menaçant. Si ce type d’événements donne une image déplorable du football, d’un point de vue strictement disciplinaire, on n’a pas relevé d’échange de coups ou des faits d’une particulière gravité. Ce qui explique que les sanctions sont relativement modestes. Et objectivement, les joueurs de Lyon, sur ce que l’on a vu, ont une responsabilité moindre que celle des Monégasques », a lancé le président de la commission de discipline dans les colonnes de L’Equipe. En tout cas, les cartons rouges ont été maintenus, alors que Jean-Michel Aulas voulait au moins voir celui de Marcelo être levé, histoire de présenter une défense la plus solide possible contre Lorient.