Alors que le grand match de Ligue de Champions face à la Juventus au Parc OL approche à grands pas, puisqu'il aura lieu ce mardi soir, Bruno Génesio, l'entraîneur lyonnais, a répondu aux critiques qui le touchent avec calme et sérénité.
Ce choc européen face à l'une des plus grandes formations au monde, la Juventus, tout le club rhodanien l'attend avec impatience depuis le tirage au sort de la Ligue des Champions. Mais l'OL va l'aborder dans l'incertitude puisque la troupe de Bruno Génesio vient de perdre trois de ses quatre derniers matchs face à Lorient (1-0), Séville (1-0) et Nice le week-end dernier (2-0). Si la victoire dans le derby face à l'ASSE avant la trêve (2-0) avait un peu apaisé les esprits, les critiques sont plus que jamais présentes autour de l'équipe lyonnaise avant ce match contre la Juve. Mais ceci n'est pas négatif pour le groupe, c'est l'entraîneur de l'OL qui le dit.
« Je fais abstraction de tout ce que je peux entendre ou je peux lire sur ma situation. Ce n'est pas ce qui est important pour moi. Ce qui l'est, c'est de continuer notre travail, de nous améliorer car on est tous conscient qu'on doit le faire. Moi le premier. On doit tout faire pour que cette équipe retrouve les qualités qu'elle avait il n'y a pas si longtemps. Les critiques, je ne les écoute pas, je les lis. Ce n'est pas pareil. Je n'ai pas à juger. Vous faites votre travail, je fais le mien. Je sais ce qu'on fait chaque jour à l'entraînement, je sais où est-ce qu'on veut aller malgré ce qui veut bien être dit ou écrit. Le plus important pour moi, mon staff et les joueurs, c'est de savoir qu'on a une philosophie. On travaille malgré ce qu'on peut penser. Tactiquement, on travaille aussi. J'ai des idées, je le sais. Libre à vous de penser l'inverse, le contraire. Chacun est libre de penser ce qu'il veut. Ce n'est pas ce qui m'intéresse aujourd'hui. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de faire progresser l'équipe, de faire gagner les matches. Le plaisir, pour moi, c'est avant tout ça dans le sport de compétition. Le reste, je le lis, mais je ne l'écoute pas », a avoué, en conférence de presse, Bruno Génesio, qui reste donc de marbre par rapport aux critiques dont il fait l'objet avec son équipe depuis plusieurs semaines.