Cet été, l’Olympique Lyonnais a pris un nouveau virage avec les arrivées de Juninho et de Sylvinho.
Celui-ci s’est notamment traduit par d’énormes mouvements au cours de ce marché des transferts. Avec 133 millions d’euros de départs et 88 ME d’arrivées, l’OL a considérablement animé le mercato en Ligue 1. En faisant venir Reine-Adélaïde (25 ME), Andersen (24 ME) et Mendes (22 ME), qui représentent trois des quatre plus gros transferts de l’histoire de Lyon, la formation rhodanienne a prouvé qu’elle avait les capacités financières de recruter de bons joueurs. Des nouvelles recrues qui feront forcément du tort aux jeunes du centre de formation. Une stratégie pas forcément négative, si l’on en croit les dires d’Eric Hély.
« Ce que je constate, c’est que l’OL peut maintenir ses efforts au niveau de la formation, sinon pourquoi se serait-on embêté à me faire venir ici ? Sérieusement, quand je vois les moyens, je suis certain que l’OL veut continuer dans cette direction. Après, pour les jeunes, c’est plus dur d’atteindre les pros qu’avant à l’OL. Le club a besoin de joueurs d’un niveau élevé. Et le problème, c’est que ces jeunes sont parfois moins patients pour avoir leur chance dans un grand club de l’envergure de Lyon qu’avant. Il y a plus de mouvements en jeunes, aussi. De l’équipe affrontée en finale de Gambardella 2015 avec Sochaux, beaucoup sont partis depuis comme Mouctar Diakhaby. Seul Maxwel Cornet est toujours à l’OL », a expliqué, dans Le Progrès, le nouvel entraîneur des U19 de Lyon, qui sait que le centre de formation des Gones n’est plus classé en tête en France pour la première fois depuis six ans. Le temps des Lacazette, Umtiti, Tolisso, Fekir est donc loin...