L'avenir de Jean-Michel Aulas au conseil d'administration de la Ligue de Football Professionnel est incertain, certains président étant très remontés contre leur homologue de l'Olympique Lyonnais. Si du côté de la LFP on espère pouvoir trouver une solution afin d'éviter un gros clash le 11 novembre prochain lors de la prochaine réunion élective, chacun affûte ses armes et compte ses troupes. Du côté du syndicat des joueurs (UNFP), on estime que Jean-Michel Aulas s'est mis pas mal de monde à dos pour trois raisons évidentes, mais qu'il ne mérite pas d'être mis aussi brutalement à l'écart.
« Il y a trois choses qui lui sont reprochées : la répartition des droits télé, jugée inégalitaire ; la réforme de la C 1, qu'il a dit avoir ignorée, sans être cru ; et ses tweets, qui déplaisent à beaucoup de monde. Ses collègues ont commencé à le prendre en grippe. On lui reproche beaucoup de choses, c'est un président de combat. Mais, pour ma part, je suis pour qu'il soit réélu à la Ligue. Il démontre tous les jours qu'il est au turf et qu'il obtient des résultats », explique, dans l’Equipe, Philippe Piat, co-président de l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels. Un soutien qui vaut évidemment cher dans une ambiance très tendue entre les différents acteurs du foot français.