En froid avec une partie de ses collègues présidents en Ligue 1, Jean-Michel Aulas ne reçoit que des mauvaises nouvelles à l’OL depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19.
Entre le départ de son petit protégé Florian Maurice à Rennes, la fin de championnat défavorable à son Olympique Lyonnais et la fronde à son égard provoquée par certains de ses opposants au plus haut sommet de la Ligue et de l’Etat, Aulas aura vécu des dernières semaines compliquées. Mais alors qu’il fait son maximum pour faire valoir les droits de sa formation rhodanienne, Aulas pourrait subir une autre défaite, au niveau politique cette fois. Car selon L’Equipe, le président du collège de la Ligue 1 serait encore sur la sellette, sachant que ses collègues penseraient à une forme de putsch suite aux dernières déclarations de JMA, allant à l'encontre de l'intérêt général du foot français. Une hypothèse totalement rejetée par Aulas.
« Je ne pense pas. Dans leurs fantasmes, un certain nombre de gens peuvent imaginer résoudre des désaccords en essayant de me mettre sur le côté. Cela fait 33 ans que je milite au G14, à l'ECA, dont je suis à l'origine, pendant 25 ans j'ai été administrateur et vice-président de la LFP, je suis membre du Comité exécutif de la FFF. Je suis au syndicat Première Ligue, je suis à la FIFA pour défendre le foot féminin. Je n'ai rien à me reprocher. Je pense avoir démontré la vision de ce que doit être un dirigeant de club et d'institution, tout ce qu'il fallait faire pour être dans la droite ligne de l'équité et de l'éthique. Si certains pensaient que je ne puisse pas être au poste où je suis, ils avaient l'occasion sur les deux derniers collèges. À aucun moment, il n'a été envisagé de mettre un terme à mes fonctions. La Ligue 1 ? J'espère que ça va reprendre. Nous aurions pu le faire en juillet, car rien n'interdit qu'on puisse reprendre. Rennes et Strasbourg ont déjà repris l'entraînement individuel », a lancé, sur l’AFP, le président de l’OL, qui ira maintenant jusqu’au bout de son combat. Puisqu’après avoir déposé des recours devant la justice, Aulas pourrait bien se tourner vers l'Autorité de la concurrence.