Désormais seul aux commandes de l'Olympique Lyonnais, John Textor a fait savoir qu'il allait rapidement mettre en place ses méthodes. Et l'homme d'affaires américain a ouvertement prévu qu'il comptait sur la data et le scouting pour renforcer l'effectif de Laurent Blanc.
L’OL a tourné la page Jean-Michel Aulas de manière plutôt fracassante, car même si John Textor s’en défend, c’est à l’aube que Lyon a publié un communiqué annonçant le départ de celui qui avait mené le club vers les sommets européens. Mardi, le boss américain de l’Olympique Lyonnais a tenu sa première conférence de presse en solo, l’occasion de faire le point sur ses ambitions, et surtout de conforter Laurent Blanc dans ses fonctions pour la saison prochaine. Concernant la cellule de recrutement, John Textor a été beaucoup plus flou, notamment lorsque la question de l’avenir de Bruno Cheyrou a été évoquée. Mais le propriétaire de l’OL a tout de même bien fait comprendre que le mercato à la papa c’était fini et que Lyon devait rapidement se mettre au goût du jour et utiliser de manière plus intense les datas pour dénicher les joueurs qui lui sont utiles. Un choix que Jérémy Berthod, un ancien de Lyon valide.
L'OL se met aux datas, il valide
Répondant dans Le Progrès, le défenseur formé à Lyon et joueur de l’OL entre 2003 et 2007, club avec qui il a été quatre fois champion de France, estime que John Textor a tout à fait raison de changer les méthodes. « Il faut vivre avec son temps. Sans oublier l’aspect humain, le feeling avec les joueurs, le ciblage adapté aux vrais besoins du coach, ça me semble très important de s’appuyer aussi sur ces données à notre époque. Le club a besoin de diversifier son recrutement et d’être partout, surtout au vu des dernières saisons où de jeunes talents préfèrent des clubs émergents pourtant loin derrière l’OL, il y a quelques années », fait remarquer, dans le quotidien régional, Jérémy Berthod, lequel admet tout de même avoir été un peu choqué par la manière dont Jean-Michel Aulas a été débarqué de l’Olympique Lyonnais.