En fin de contrat en décembre 2020, Noël Le Graët pourra quitter la Fédération Française de Football la tête haute.
Depuis sa prise de fonction en 2011, ses bilans financiers et sportifs sont en effet positifs. Alors pourquoi ne pas rempiler ? Selon le journal L’Equipe, l’idée n’est pas à exclure si le président de l’instance se sent suffisamment en forme. Alors que les noms de possibles successeurs commencent à circuler, comme celui de Michel Platini, Le Graët n’a jamais caché qu’il préférerait voir Didier Deschamps lui succéder. Mais pour le moment, le sélectionneur des Bleus, dont le contrat sera prolongé jusqu’en 2022 en cas de qualification pour l’Euro 2020, n’est pas prêt à s’éloigner des terrains.
« Je peux assurer l'intérim en attendant qu'il soit prêt », a récemment glissé Le Graët dans le quotidien sportif, qui rappelle que le Breton a la possibilité d’être réélu, puis de démissionner avant la fin de son mandat. Ainsi, le règlement obligerait la FFF à organiser une assemblée générale pour élire un nouveau président parmi les membres du comité exécutif. Un scénario qui permettrait par exemple à Jean-Michel Aulas d’être choisi s’il conserve son siège d’ici là. Rappelons que le président de l’Olympique Lyonnais n’a pas fermé la porte à une élection aux commandes de l’instance. Mais pour cela, « JMA » devra quitter son poste au club rhodanien.