A chacun ses méthodes de management, mais concernant l'Olympique Lyonnais, et plus précisément Bruno Genesio, il ne faut pas s'attendre à l'utilisation de la manière forte. Si l'entraîneur de l'OL sait se faire comprendre, il avoue très clairement dans Le Progrès, qu'il n'est pas dans ses habitude de rudoyer très sévèrement ses joueurs. Cela n'a jamais été son style et il ne voit pas pourquoi il devrait changer sa manière d'être juste pour jouer les durs.
« Je sais qu’il y a des entraîneurs qui cherchent le conflit. Ils en ont besoin, s’en nourrissent, et pensent que ça marche. Ce que j’ai beaucoup retenu, c’est qu’il faut rester comme on est. Il ne faut pas essayer de jouer un rôle quand on est entraîneur. La difficulté, c’est qu’on croit toujours, parce qu’on est entraîneur, et a fortiori quand on a été adjoint, qu’il faut devenir le père Fouettard. Et qu’il n’y a que comme ça qu’on peut arriver. Non. Moi, j’ai envie de rester ce que je suis avec mes qualités et mes défauts. Après, ce qui change, c’est la prise de décision. Tu prends des décisions sur tout, tous les jours, et plusieurs fois par jour, fait remarquer, dans le quotidien régional, Bruno Génésio, qui adapte sa communication suivant la situation. Quand j’ai des choses à dire, c’est pareil. Je peux m’adresser au vestiaire quand c’est d’ordre collectif. Quand c’est d’ordre individuel, je reçois le joueur en tête-à-tête ou avec un de mes adjoints. »