Ce dimanche, l’Olympique Lyonnais se rendra à Nice, trois jours après sa qualification à Guingamp, et ne pourra pas compter sur le soutien de ses supporters.
Ceux-ci ne sont pas les bienvenus à l’Allianz Riviera, comme vient de le communiquer la Préfecture des Alpes-Maritimes. Une annonce effectuée deux jours avant le match et qui irrite au plus haut point les dirigeants lyonnais. En effet, ceux-ci tentent de mettre en place ce déplacement depuis plusieurs jours, ce qui était totalement inutile puisque, si l’arrêté a été publié ce vendredi 8 février, il a été signé par le Préfet depuis le 29 janvier. De quoi provoquer un communiqué de presse, musclé et justifié, de la part de l’OL.
« S’il n’est pas de la compétence de l’Olympique Lyonnais et de ses supporters de juger du bien fondé d’un tel arrêté, le club regrette cette décision et la communication très tardive de celle-ci alors qu’il a été signé en date du 29 janvier.
En effet, depuis le début de la semaine, les représentants de l’Olympique Lyonnais, en lien avec la DNLH, ont sollicité à maintes reprises la Préfecture des Alpes Maritimes et le club de l’OGC Nice, sur les conditions dans lesquelles un déplacement encadré des groupes de supporters officiels de l’OL pouvait être organisé. Lors d’une réunion téléphonique le 29 janvier, le principe d’une éventuelle interdiction a été évoqué mais était dans l’attente d’un arrêté, à priori, non pris à cet instant. Les dates de la réunion, de la signature de l’arrêté et de sa communication officielle posent donc question », déploré ainsi le club rhodanien, qui estime que les autorités s’amusent à dévoiler le plus tardivement possible ces interdictions de manière à mettre les supporters et les clubs devant le fait accompli.