Après un été très chaud pour Rachid Ghezzal, qui a entamé sa dernière année de contrat à l'OL, le calme semblait être revenu, Jean-Michel Aulas affichant toujours une grosse confiance dans le dossier de la prolongation de l'international algérien. Au point même que s'il avait été mis à l'écart lors des premiers matches, Rachid Ghezzal avait ensuite réintégré le groupe de Bruno Genesio. La signature d'un accord entre l'Olympique Lyonnais et le joueur paraissait donc devoir intervenir rapidement...mais cela n'est visiblement pas le cas puisque rien ne se passe.
Et ce mercredi, dans les colonnes du Progrès, les conseillers de Rachid Ghezzal jettent un grand coup de froid dans ce dossier. Selon Pascal Yvars et Abdelkader Ghezzal, l'OL n'apporte aucune garantie sportive et cela est, pour eux, intolérable. Le blocage semble donc total, ce que les deux hommes confirment. « On a rencontré le club et tout s’est bien passé. Le dossier était bien avancé, on était tombé d’accord. Mais ensuite, sur ce que l’on nous a transmis, on était très loin des promesses pour resigner (…) Ce n’était pas bloqué sur une situation contractuelle, pas du tout. Simplement, Rachid n’a pas de garanties sportives. Et c’est ce que l’on souhaite. Il allait resigner pour un bail important, mais pourquoi ? Pour jouer quand ? On ne sent pas que l’OL tient absolument à Rachid sur le plan sportif. C’est ce qui nous dérange. Et on le voit cette saison, où il n’a été que deux fois titulaire. Dans le système utilisé par l’OL, la place est faite pour Nabil Fekir, et Rachid on le met où ? (…) Rachid a la tête sur les épaules, il est dans le coup, et on doit voir ce qu’il y a de mieux pour lui sur le plan sportif, explique le frère de Rachid Ghezzal, qui prévient dès maintenant que la signature d’une prolongation n’est pas à attendre dans les prochaines semaines. On verra en janvier-février où en sera l’équipe. Pour l’insistant Rachid n’est qu’un joker, et on ne veut pas qu’il connaisse le sort d’autres joueurs. » Un message pour le moins direct et précis à destination de Jean-Michel Aulas, lequel va devoir ajouter ce dossier à la pile de ceux qu’il a déjà à gérer.