C’est avec un bus dont les vitres ont en partie explosé que les Lyonnais sont arrivés au Vélodrome pour préparer leur match face à l’OM.
Jean-Michel Aulas est entré dans une colère noire à la descente du bus, déplorant une attaque commandée à l’avance et des conditions qui pourraient déboucher sur l’annulation de la rencontre si cela devait continuer. Après la rencontre, l’After Foot a débriefé cet évènement, et Gilbert Brisbois est allé assez loin, expliquant que l’OL avait aussi ses torts en ayant refusé un bus banalisé, et au passage moins sécurisé que celui au vitrage doublé de l’OL, pour venir au Vélodrome.
« Sur l’histoire du bus, les torts sont partagés. Les forces de l’ordre à Marseille ont fait passer le message à l’OL en leur disant de changer leur bus, de ne pas venir avec le bus siglé OL mais de venir avec un bus neutre. L’OL a dit non, on vient avec notre bus. Evidemment, ce qu’il s’est passé n’est pas normal, mais on a vu 1000 fois pire sur les caillassages de bus. A Marseille, ou à Paris avec des buts marseillais. Si avec un bus neutre, personne ne te voit, tu arrives tranquillement au stade », a lancé l’animateur de RMC, repris de volée par ses collègues, pour qui aucun club ne devrait avoir à se cacher pour arriver dans un stade pour jouer un match de football. D’autant que le bus banalisé avec les joueurs lyonnais ne serait pas forcément passé aussi inaperçu que cela aux abords du Stade Vélodrome…