A l’heure où Alexandre Lacazette se retrouve à l’infirmerie pour un bon mois, tout le monde se demande comment le club n’a pas recruté un avant-centre capable de prendre la relève en cas de coup dur.
L’OL a pourtant fait le forcing dans les dernières 48 heures pour essayer d’y remédier, mais n’est pas parvenu à conclure l’opération tant désirée. Rien que ce sprint final pour essayer de faire venir un attaquant pose question, car le mercato dure trois mois, et Bruno Genesio avait tout de même glissé assez clairement à plusieurs reprises pendant l’été qu’il voulait un deuxième avant-centre. L’entraineur lyonnais aurait pu l’avoir, et ce bien plus tôt, comme le révèle Le Parisien.
En effet, le retournement de situation au sujet du transfert de Corentin Tolisso à Naples a semble-t-il fait plus de mal que de bien. En effet, Lyon avait fini par accepter une offre colossale de la part du club italien, puisque celle-ci se montait 30 ME cash et 7,5 ME de bonus, dont 5 ME facilement accessible. Alors que le joueur avait donné son accord depuis longtemps pour rejoindre Naples, le demi-tour de l’international espoirs a surpris tout le monde à Lyon, qui avait déjà prévu de dépenser cet argent pour faire venir un attaquant et un arrière gauche, Morel étant en grande difficulté à ce poste. Le Parisien affirme ainsi que si, officiellement, Lyon s’est réjoui de la décision de son milieu de terrain, dans les coulisses, cet accord à près de 40 ME tombé en ruines a anéanti les plans de l’OL pour la dernière ligne droite du mercato. Dès lors, il ne restait plus qu’à espérer une vente de Grenier ou Valbuena, ce qui n’a pas eu lieu, rendant impossible pour Lyon de financier l’arrivée d’un attaquant axial de premier rang.