Petit bijou de l’Olympique Lyonnais si cher à Jean-Michel Aulas, le Groupama Stadium permet au club rhodanien de générer des revenus bien plus importants que par le passé.
De la billetterie à la buvette en passant par les loges V.I.P, chaque match à domicile, et même chaque événement organisé, rapporte de coquettes sommes au club rhodanien. Mais si le président lyonnais rêvait d’une arrivée d’argent digne du Bayern Munich ou d’Arsenal, il va tout de même revoir ses ambitions à la baisse à ce sujet. En effet, comme l’explique cet économiste du sport au CDES de Limoges, les habitudes de fréquentation et de consommation des spectateurs français ne sont pas les mêmes qu’en Allemagne ou en Angleterre. Et ça fait toute la différence.
« Le stade rapporte plus qu'il ne coûte, les équipes savent calibrer sa jauge et le personnel en fonction des événements, mais sa rentabilité a peu de chances d'atteindre celle des stades d'Arsenal ou du Bayern en raison d'une fréquentation et d'un consentement à payer moins élevés en France », a livré Christophe Lepetit dans les colonnes de L’Equipe. En effet, l’OL doit souvent jouer des matchs de L1 avec une partie supérieure de son stade dégarnie, et la consommation de produits sur place n’est pas vraiment ancrée dans les mœurs en France. Tout le contraire de ce qui se passe à chaque match d’Arsenal et du Bayern Munich, dont les stades sont de véritables « cash-machine » pour les clubs.