Très bon en Ligue 1 sous le maillot de l'Olympique Lyonnais, Alexandre Lacazette peine encore à se montrer à son avantage en Ligue des Champions. Et sa disette européenne fait dire à Pascal Praud que le buteur lyonnais est encore loin de ses illustres prédécesseurs, Juninho et Benzema.
Mercredi soir en Ligue des Champions, le club lyonnais n'est pas passé loin d'un exploit monumental sur la pelouse de la Juventus. Si l'OL est allé chercher un précieux match nul (1-1), qui sauve les derniers espoirs de qualification pour les 8e de finale, Lyon aurait pu arracher la mise dans les toutes dernières secondes de jeu... Mais Alexandre Lacazette n'a pas remporté son dernier face à face avec Buffon à la 94e minute de jeu. Le buteur rhodanien a donc une nouvelle fois manqué une belle occasion de briller, comme cela avait déjà été le cas lors du premier match contre la Juve, où il avait loupé un penalty le 18 octobre dernier au Parc OL (0-1). Brillant en championnat, où il a déjà inscrit 9 buts, Lacazette n'a pas encore marqué le moindre but en C1 cette saison. Et ceci commence à faire tâche pour le buteur phare de l'OL, qui peine donc à s'imposer au très haut niveau. Et ce constat-là, Pascal Praud le partage entièrement...
« Ce mercredi, l’OL a failli repartir d’Italie avec les 3 points quand Alexandre Lacazette a manqué la balle de match. Hélas, le buteur lyonnais est atteint du syndrome d’Ibrahimovic. S’il marque en L1, il est muet en C1. Lacazette n’est pas transparent comme Fekir, mais on attend davantage. Les soirées de LDC ne mentent pas. Elles fixent le talent ou les limites des uns et des autres. Elles séparent les bons joueurs, disons même les très bons joueurs, des autres : les exceptions, les stars, les décisifs. Lacazette n’appartient pas encore à cette catégorie dans laquelle Juninho, pour prendre un exemple de la maison, s’est illustré. Lacazette a 25 ans. Sera-t-il un jour un footballeur qui renverse un match de C1, qui marquera le but de la victoire dans un match à enjeu ? Quelques-uns en doutent. D’autres y croient. Il faut attendre sans doute, mais 25 ans est un âge raisonnable pour entrer dans la cour des grands. La dernière marche est la plus difficile à monter. Au sommet, l’air est rare. Karim Benzema, pour continuer avec les exemples made in OL, a débarqué à Madrid en 2009. Il n’avait pas 22 ans. Force est de constater que Lacazette n’est pas Benzema. Il me semble que certains l’ont compris… », a lancé, sur son blog Yahoo, Pascal Praud, qui se demande donc si Lacazette aura un jour le niveau pour briller et pour faire briller l'OL en Ligue des Champions.