A la surprise générale, l’Olympique Lyonnais a accepté de prêter Jeff Reine-Adelaïde à Nice avec option d’achat en fin de mercato.
La décision de Jean-Michel Aulas et de Juninho est d’autant plus étonnante que le montant de l’option d’achat est de 25 ME, soit le prix proposé par le Stade Rennais il y a quelques jours. A la différence près que le club breton était prêt à payer un transfert sec pour le capitaine de l’Equipe de France espoirs. Très clairement, Jean-Michel Aulas ne souhaitait pas faire une fleur à son ancien responsable du recrutement, à qui il reproche d’être parti comme un voleur pour Rennes en plein confinement. Une attitude très limite selon Florian Maurice, un brin désabusé au moment d’évoquer ce sujet en conférence de presse ce mardi.
Maurice déçu par l'attitude de l'OL
« C'est un dossier que l'on a évoqué en interne effectivement. Je pense que je ne pouvais pas ramener tous les joueurs de Lyon, évidemment (sourire). Mais je ne suis pas non plus certain que l'Olympique lyonnais aurait fait le même geste en notre faveur pour Jeff Reine-Adélaïde » a jugé le directeur sportif du Stade Rennais, qui se voyait bien récupérer l’ex-milieu offensif du SCO d’Angers, plusieurs semaines après avoir enrôlé Martin Terrier, également en provenance de l’Olympique Lyonnais. C’est finalement Nice qui a réalisé le gros coup en s’offrant Jeff Reine-Adelaïde dans le dernier quart d’heure du mercato. Le club azuréen, et particulièrement le duo composé de Jean-Pierre Rivère et de Julien Fournier, est coutumier de ce genre de gros coup de dernière minute, les Aiglons ayant procédé de la sorte les années précédentes pour les transferts de Younès Belhanda, Mario Balotelli ou encore Hatem Ben Arfa.