Ce week-end comme rarement, la VAR a fait débat en Ligue 1. Plusieurs décisions, notamment dans les matchs Lyon-Reims et Marseille-Monaco, ont été prises grâce à l’assistance vidéo à l’arbitrage. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les décisions prises ne font pas l’unanimité, à commencer par le but refusé à Florian Thauvin contre l’ASM en raison d’une faute de Lucas Ocampos. Pour le président lyonnais Jean-Michel Aulas, le problème n’est pas l’outil technologique en lui-même. Mais la manière avec lequel il est utilisé par les arbitres du championnat de France.
« Je suis un fan absolu de la VAR. Elle permet d’éliminer le doute et elle doit clarifier, en principe, la relation entre les arbitres et les joueurs. Mais autant je suis fan du VAR sur le plan technologique et sur le plan de l’esprit, autant je me pose des questions sur le plan de l’interprétation. A Montpellier, l’image montre que ce n’est pas Nabil qui va toucher le gardien, mais c’est le gardien qui prend son pied en étau. C’est un scandale car on est pénalisés au niveau du résultat mais aussi par l’avertissement reçu par Nabil. L’arbitre se trompe, et lorsqu’on lui demande s’il s’est trompé, non seulement il refuse que ce soit le cas mais il fait également un rapport pour appuyer sa décision (…) Contre Reims, il y a un penalty sur Bertrand Traoré. Le défenseur le pousse sur le haut du corps et il lui met le pied sur la cheville » a expliqué, en rogne, le boss de l’OL avant de conclure. « Dans l’utilisation du VAR, il y a un certain nombre de progrès à faire et il faut que Pascal Garibian (directeur technique de l’arbitrage) manage son sujet de manière très objective ». Ça, c’est dit…