Au lendemain du match d’Europa League contre le Besiktas (2-1), marqué par de violents incidents, l’Olympique Lyonnais doit faire face aux critiques.
Alors que le président Jean-Michel Aulas n’hésite pas à accuser les Turcs, certains estiment que le club rhodanien n’a pas été en mesure de protéger les spectateurs. Par l’intermédiaire d’Annie Saladin, la responsable sécurité, l’OL s’est donc défendu en expliquant pourquoi les supporters parviendront toujours à entrer avec des fumigènes.
« Le supporter qui veut faire entrer un fumigène ou un pétard le rentrera. Nous avons un principe de palpation des supporters aux entrées qui est assuré par des stadiers formés, qui ont fait leur travail jeudi soir. Mais à un moment donné, nous avons une obligation de nous limiter à certaines zones de contrôle de palpation. Les supporters sont très bien au courant de ce qu'on a le droit de faire ou ne pas faire. Ils savent très bien où cacher ces objets-là. Je suis désolé, je n'ai pas la solution pour empêcher l'entrée d'engins pyrotechniques dans le stade », a regretté Annie Saladin.
« En France, on ne peut pas le faire »
En effet, l’OL ne peut pas reproduire l’humiliation subie par ses fans en Italie le mois dernier. « Il y une solution qu'on ne veut pas appliquer, c'est celle qui nous a été appliquée quand on a été à Rome », a-t-elle ajouté, avant l’intervention de Vincent Ponsot. « On est dans un Etat de droit. On a un cadre légal assez stricte à respecter. A Rome, nos supporters ont été mis à nu, a rappelé le directeur adjoint en charge du juridique. C'est le seul moyen d'empêcher un engin pyrotechnique d'entrer. En France, on ne peut pas le faire. » En attendant, Lyon risque une sanction de la part de l’UEFA.