Ce samedi, en plus de sa large interview dans les colonnes de L’Equipe, Jean-Michel Aulas avait musclé son jeu à l’encontre du Progrès, qui avait effectué sa Une et plusieurs pages sur les difficultés actuelles de l’OL.
Le président lyonnais avait accusé le quotidien régional « d’attiser la haine par des articles indignes et injustes ». Ce quoi à le journal a forcément répondu ce dimanche, expliquant tout simplement qu’il ne pouvait pas passer sous silence la mauvaise passe actuelle de l’OL, et que cela n’avait rien d’infamant de démontrer que les choses allaient mal. Dans un passage intitulé « un président vexé, mais pas par son équipe », Le Progrès rappelle l’évidence à JMA.
« Alors soit, l’OL n’a pas dit son dernier mot pour le podium - c’est mathématique - et est qualifié pour les 8es de finale de la Ligue Europa, après avoir sorti une bonne équipe de la Liga espagnole. Mais il est à espérer que la critique sportive n’est pas interdite à un journal, fut-il régional. Constater la faiblesse de l’impact lyonnais lors de la seconde période du derby, ou à Caen en Coupe de France, était la moindre des choses. Établir la liste des résultats depuis la victoire face au PSG et estimer qu’elle n’est pas digne d’une équipe visant la Ligue des Champions s’apparente à un constat, certes désagréable, pas à une insulte. Souligner que, par ricochet, cette série met en danger un entraîneur combatif mais malmené sur les réseaux sociaux, n’est pas un manque de respect (…). Faut-il rappeler qu’il y a un mois tout juste l’équipe de Bruno Genesio s’était présentée à Louis II en étant 2e … un point devant l’équipe de Leonardo Jardim et qu’elle menait 2-0 au bout d’une demi-heure ? Aujourd’hui, Monaco en compte dix d’avance, provisoirement au moins… », a fait savoir le quotidien de la région Rhône-Alpes, pour qui Jean-Michel Aulas se trompe clairement de cible.