Dans un entretien accordé à la presse brésilienne, John Textor a encore dénoncé la concurrence déloyale représentée par le Paris Saint-Germain. Afin d’y remédier, le propriétaire de l’Olympique Lyonnais propose de mettre en place un plafond salarial en Ligue 1.
John Textor est chaud bouillant. Après s’être opposé à son homologue Nasser Al-Khelaïfi dans le feuilleton des droits TV, le propriétaire de l’Olympique Lyonnais a encore visé le Paris Saint-Germain dans ses déclarations. L’Américain a profité d’un entretien avec le média brésilien Ge Globo pour dénoncer la concurrence déloyale représentée par le champion de France en titre.
OL : Textor jure de « botter les fesses du PSG » https://t.co/pf9QHdHWcf
— Foot01.com (@Foot01_com) July 17, 2024
« Nous devons rivaliser contre le Qatar, s’est plaint le patron des Gones. Je suis en concurrence avec un pays, pas avec un propriétaire. Un modèle de dépenses débridées, sans restriction. » On peut y voir un appel à l’aide lancé aux instances à qu’il propose une nouvelle mesure. Sur la base d’un modèle utilisé dans d’autres sports aux Etats-Unis, John Textor incite la Ligue de Football Professionnel à envisager la mise en place d’un plafonnement des salaires. « Si nous voulons la parité, nous devrions créer un plafond salarial, a conseillé le dirigeant lyonnais. La NBA et la NFL le font et ça fonctionne très bien. »
Textor veut imiter la NBA
« Il est négocié avec le syndicat des joueurs. Il ne s'occupe pas seulement des grands joueurs, mais fixe un paiement minimum pour les joueurs qui débutent et établit de l'argent pour la retraite des joueurs. Ainsi, lorsque leur carrière se termine, malheureusement trop tôt, ces personnes bénéficient d'une aide et d'un soutien pour passer à l'après-carrière. Et tout le monde a le même niveau de salaire. C'est pourquoi Cleveland peut remporter un championnat et New York ne le peut pas. Chaque petite ville de la NBA a une chance de remporter un championnat si le club est bien géré et prend de bonnes décisions. Ce serait merveilleux en France », a imaginé John Textor.