Avec 13 points au compteur en 10 matchs de Ligue 1, et deux revers consécutifs en Ligue des Champions, l’Olympique Lyonnais est en fâcheuse posture et pourrait rapidement compromettre sa saison si cela perdurait. Pas de panique toutefois du côté de Jean-Michel Aulas, où on mise sur l’habituel redressement en cours de saison pour atteindre les objectifs. Notamment en championnat, où malgré déjà un gros retard sur le leader niçois, cela peut se remonter avec un réveil d’ici la trêve, et une accélération copieuse en 2017.
« Il reste neuf matchs avant la trêve pour mieux se positionner, et ensuite il faudra avoir une moyenne de deux points par match pour se retrouver dans les places qualificatives à la Ligue des Champions. L’objectif est de redresser la barre, et il faut faire ce programme d’ici à la fin de l’année. On ne nie pas la réalité, Nice a 13 points d’avance, c’est inquiétant. Mais ce n’est pas rédhibitoire, on pourrait même se retrouver dans une situation plus confortable qu’à Noël dernier », avance le président lyonnais, qui sait que le sprint lyonnais avait permis aux siens de remonter jusqu’à la deuxième place.
Même recette pour la Ligue des Champions, avec toutefois un programme beaucoup plus délicat avec un match capital à Turin, et une deuxième place à aller chercher alors que l’OL n’a pris que trois points sur neuf. « Je reste convaincu qu’on peut encore se qualifier. La Juventus est l’une des meilleures équipes d’Europe et Séville marche très bien. Pour le moment, il n’y a rien de perdu. Il ne faut pas nier les problèmes, mais je retiens beaucoup de points positifs. On ne tombera pas toujours sur un super Buffon comme ce fut le cas lors du match aller », a laissé entendre le patron de l’OL, persuadé que son équipe peut réaliser un gros coup sur le terrain de la Juventus. Après avoir perdu à domicile à 11 contre 10, c’est très osé, même pour Jean-Michel Aulas.