C’est l’une des spécialités de Jean-Michel Aulas en période de mercato : dans le but de régler un dossier, le président lyonnais fixe une date butoir au-delà de laquelle tout sera terminé. Enfin presque...
Depuis quelques années, ce procédé ne fonctionne plus vraiment, des joueurs comme Bafetimbi Gomis, Clément Grenier ou Rachid Ghezzal dernièrement ayant maintes fois snobé les dates de péremption promises par leur président. Dans le dossier Willem Geubbels, c’est un peu la même musique. Le très jeune attaquant n’a toujours pas signé son premier contrat professionnel avec son club formateur, et à chaque semaine qui passe, un nouveau club étranger se met sur les rangs pour le recruter. Courant décembre, JMA avait annoncé que tout devait être réglé au 31 janvier, sans quoi il ne faudrait plus s’attendre à rien de la part de l’Olympique Lyonnais.
A la veille du terme de cette mise en garde, rien n’a bougé et cela ne fait pas sourciller le clan Geubbels. « Selon l’entourage du joueur, la deadline du 31 janvier évoquée par le président Aulas pour trancher dans un sens ou l’autre, n’est que « symbolique », car une décision pourrait très bien être prise plus tard. Le pressing du club, qui veut savoir s’il pourra compter totalement sur Geubbels à l’avenir et non sur un jeune en fin de contrat la saison prochaine, tient au fait que celui-ci représente une réelle valeur marchande. Des clubs du standing de Chelsea, Manchester City et United, Milan, Barcelone, le Bayern, Salzbourg, se sont déjà manifestés, et des offres de transfert de10 à 15 millions d’euros, sont évoquées », explique ainsi le quotidien régional, qui fait savoir qu’une première offre de contrat de la part de l’OL a été repoussée par la famille Geubbels, qui persiste à annoncer qu’elle veut des garanties sportives pour son fils, même si le jeune attaquant a déjà été sollicité à plusieurs reprises en pro.