A l’image de Saint-Etienne qui avait tiré Manchester United au tour précédent, les équipes françaises n’ont pas été vernies en Europa League. Lyon a hérité de l’AS Roma, une des formations les plus solides du plateau. Un énorme morceau donc alors que l’OL vise gros dans cette compétition. Mais Vincent Duluc prévient d’emblée, ce n’est pas la peine de placer le prestige de l’adversaire dans le débat, car cela ne veut absolument rien dire au regard des formations qui, ces dernières années, ont sorti Lyon des Coupes d’Europe.
« Il n'y avait que deux équipes à éviter vraiment, Manchester United et la Roma, et l'OL est tombé sur l'une des deux, c'est vrai. Mais il suffit d'avoir un peu de mémoire, ou des archives, pour constater que la difficulté du tirage a rarement été décisive dans l'interruption des aventures européennes de l'Olympique Lyonnais depuis 2011-2012. APOEL Nicosie, Tottenham, Juventus, Astra Giurgiu, La Gantoise : les bourreaux ne venaient pas toujours du premier étage. Avec la Roma, le match est compliqué, mais, au moins, tout le reste est simple : l'approche mentale d'une grande soirée, la nécessité de se hisser à un niveau seulement atteint par intermittence, cette saison, jusqu'aux conséquences d'une qualification qui ouvrirait le tableau de la C 3 et donnerait une autre couleur à la fin de saison lyonnaise », prévient ainsi le journaliste de L’Equipe spécialisé dans le club rhodanien, et pour qui une grande performance face à la Louve pourrait bouleverser les derniers mois de la saison lyonnaise.