Alors que l'Olympique Lyonnais continue de sombrer dans le chaos, certains groupes de supporters tentent de porter leur voix pour modifier le destin tragique du club rhodanien. Notamment les Bad Gones, dont le leader a été un sujet d'enquête, avant de supprimer certains messages d'extrême droite sur ses réseaux sociaux.
Présentés comme apolitique, les Bad Gones sont un groupe de supporters qui a été créé en 1987. La communauté prend de plus en plus d'ampleur dans les années 2000 mais s'attire également la foudre à cause de son rapprochement avec certaines idéologies d'extrême droite. Dans le virage nord, on retrouve sur des écharpes avec une devise polémique. « Notre honneur s'appelle fidélité » qui est une référence explicite à « Meine Ehre heißt Treue », devise des SS. Ainsi, Joahn Silvestri, leader des Bad Gones, a fait l'objet d'une enquête par le journal l'Équipe, alors que ce dernier s'est illustré pour son phrasé lors de la défaite de l'OL contre le PSG (4-1) début septembre et suite au match nul (1-1) contre Clermont fin octobre.
« Si le groupe se proclame apolitique, son compte X relaie pas mal de publications d'extrême droite qui le rangent dans une mouvance identitaire. Dans la foulée de notre prise de contact, il a supprimé une vingtaine d'abonnements sans doute jugés gênants, comme on jette des documents compromettants au feu dans l'urgence avant une perquisition », explique ainsi L’Equipe dans son article où il évoque l’influence énorme de ce personnage sur le virage lyonnais, et même sur le club en ces temps difficiles.
Racisme à l'OL, le club n'y arrive pas
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Depuis les événements tragiques, survenus en amont du match entre l'OM et l'OL le 29 octobre, le club de John Textor tente d'éradiquer la Mesa, un groupuscule de supporters lyonnais, ouvertement d'extrême droite, et qui s'est distingué au Vélodrome pour des chants et gestes racistes. Un sujet très sensible mais que l'OL semble désireux d'éradiquer depuis des années, sans réellement y parvenir.